Mes pensées irrésistibles

Sur le chemin court et sablonneux menant au Paradis
Je me suis assis furieux, je me demandais si Dieu entend tout ce que je lui dis.

La vie me semblait confuse, ce monde mal compris
Une kyrielle de questions sabotaient mon esprit.
Qui pourra bien m'expliquer la vie sans être hypocrite?
Qui pourra me dire la vie telle qu'elle doit être décrite?

J'ai vu un monstre prendre mon cœur, il l'a exsangué
Il l'a froissé et l'a jeté au grand fourneau.
Avec un grand plaisir de brûlures il a harangué
Tous là, les grandes médias et grands journaux.

Quand il a pris la parole, toute la terre s'est tue
Il était devenue un dieu de la parole mais incapable et têtu.
Il s'est écrié: un, deux, trois, quatre, ça suffit
Avec cinq et six, ce sera un grand profit.
Puff! Mon coeur s'est explosé, il lui fallait un féticheur
Qui lui donnerait sa forme et sa fraîcheur.

Oh! Je rêvais, je rêvassais! La vie me fait somnoler
Je pense à la vie heureuse que je veux fignoler.

Dieu! S'il le fallait boire de la ciguë
Afin d'apaiser toute ma douleur aiguë
Qui déchiquette mon âme exiguë
En bouleversant mon coeur qu'elle égratigne
Je traverserais toutes les vallées, je gravirais toutes les montagnes
Je me plongerais dans tous les mers, océans, fleuves, lacs, rivière et ruisseaux
Sur une grosse pierre, à côté des belles racines des roseaux
J'y bâtirai ma cabane ou j'y échafauderais mon château.

Dieu! S'il fallait me suicider
Et prendre le bon chemin étroit et pavé vers l'enfer
Je serais toujours heureux d'être décédé
Et je ne me lamenterais point de mes propres affaires.

Dieu! S'il me fallait entrer dans la partie la plus souterraine
De cette terre solitaire, fantomâle et souveraine
Je saurais à quel point s'élève la joie ou la tristesse
Et mon corps se rajeunirait, il retrouverait sa joliesse et sa petitesse.

Dieu! A dire vrai, je me perds
Je m'étonne de tout plat que la vie me sert.
Du Lundi au Dimanche, je me lève très tôt le matin
Je cours derrière cette déesse féroce qui me considère comme un crétin
En me faisant soulever, par ordre, ses valises légères qui me cassent le dos.
Je titube, je me glisse, je tombe et je me noie dans ses marres d'eau.

Dieu! Est-ce qu'il me faut mourir?
Non, je pense qu'il me faut m'enfuir et bien courir
Avant de me reposer et sommeiller pour du bon et pourrir.

Dieu! J'ai tant couru à la recherche du succès, mais je perds l'espoir
Je dois me rendre pour me  reposer, il me faut déchoir.

Eh bien! Je crois en une force invisible
Je pense à une autre chance de vivre.
J'échapperai à tout ce qui est pire et nuisible
Cette force puissante jugulera toute fatigue qui me rend ahuri et ivre.

Mon Dieu, donne la solution a mes problèmes
Ils me cassent la tête, ils transgressent mon coeur, ils brûlent mon âme.

Je pense à mon avenir
Je sais qui je pourrai devenir.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Où est allé votre amour scolaire?

Je vous présente le Burundi

La poésie au Burundi