Mes poèmes

Quand elle est debout, qu'elle s'en dort ou qu'elle s'assied Je la voie tout près de moi, elle me sourit comme il sied. Quand mon coeur tousse ou éternue à cause d'un mal qui fourbit ses armes Elle fait tarir mes larmes En me montrant son charme Qui réduit au silence toutes les malheurs en vacarme Quand mon coeur souffre de toutes les maladies Elle me chante des chansons d'amour d'une douce mélodie. Elle est une savante, son amour est sans relai Elle a pris ma main sans la relâcher, elle me fera plaisir sans delai Quand je me perd en pensées, elle me rejoint et me ranime Quand je me sens solitaire, elle vient me redonner la joie jusqu'au cime. Elle est la seule qui me rend heureux quand je désespère Elle est une belle fleur d'une senteur qui rend mon coeur pépère Devant tout ce qui est terrible et macabre Elle me sert de réconfort et de rempart, sans simulacre. Je ne vois pas à qui ou à quoi la comparer, elle est très chère Sur elle,

Je te salue Sans que je t'éberlue Jour qui a fait rire et chanter ma mère Jour qui a fait sourire mon père Jour qui a tellement plu mes soeurs et frères Jour qui a apporté au village la jouissance Jour de ma venue au monde, jour de ma naissance. Voulant venir au monde, j'ai causé ma mère à être moribonde Malgré tout, elle m'a mis au monde sans qu'elle soit furibonde. Vendredi, en 1993, le trentième jour de Juillet Dans les heures d'après midi, dans un couvent de soeurs Ma mère a dû sourire comme un joueur de loto qui gagne un grand billet. Après plus de neuf mois D'une ribambelle de souffrances et d'émois Elle m'a accouché et a vaincu toute rancoeur. Même si elle était au point de perdre l'haleine En me voyant venir, la joie a annihilé toute sa peine. Je me souviens comment elle me tenait dans ses bras Et moi, sans soucis ni embarras Sentant son affection, je pleurais Calme avec elle, rien ne m'apeurait. Elle avait l'air

A l'aurore, ils se donnent un sacré baiser Au crépuscule, seul un câlin peut les apaiser. Souriants, étant tout feu toute flamme Ils se perdent en éclats de rire, la joie chasse toute leur drame. En route, bras dessus bras dessous Ils sont des esclaves heureux, sans soucis de sous. Malgré toute orage et toute érosion, Ils s'attendent à une bonne moisson Et cette moisson n'est qu'un grenier du glamour. A la plage,  ils se servent d'un délicieux poisson Leurs coeurs, au fond d'un même verre Se soûlent de l'eau vinicole sans soucis du calvaire Et battent au rythme de l'amour. Au jardin, voyant une abeille sur une rose Ils font allusion à leur vie, d'une reine et d'un roi, non morose. Soucieux de leur avenir meilleur Ils laissent la nuit faire briller les étoiles Et ils donnent la chance au jour pour faire luire leur beau soleil. Pensant à passer toutes leurs nuits, avec un saint sommeil Ils veulent vivre, mourir et rescissuter dan

Cours les pieds sur le coup Fais tout d'un coup Aie toujours un coeur débout Cours, vas jusqu'au bout. On naît, on grandit et on meurt On croise le succès, le délire et l'heurt. Devant le bon, le mauvais et le pire Efforce-toi de rire et sourire. Ah oui! Tout change, disons Mais bien qu'on ait soif de belles saisons La paix dans nos maisons La joie dans nos vies Le plaisir dans nos envies Seule une chose le peut Beaucoup et non un peu Cette chose, c'est le courage Le caractère d'un sage sans rage Qui change tout à son passage En partageant aux autres un bon message Le courage, un feu dans ton coeur Incinérera toute ta rancoeur Il te poussera à travailler sans trêve Il ouvrira les horizons de tes rêves. Malgré la sueur ou la fatigue Fonce et prends ta pirogue. Vas dans toute mer Rame, échappe à toute vie amère Fatigué ou exténué, continue, navigue Le succès t'attend à une belle distance En l'attrapant tu vivras avec jactance.

J'ouvre ma bouche Il est temps de moufter. Avant que je prenne la douche Je t'écrase, je t'ai promis de t'outer Oh!Quel miracle amère! Quel spectacle chimère! C'est honteux de prendre la plume pour parodier C'est ignoble de prendre le mic sans savoir prosodier. A quoi beau d' écrire pour griffonner A quoi beau crier pour s'époumonner A quoi beau tout dire pour bougonner A quoi beau lire pour chicaner A quoi beau rire et sourire pour ricaner A quoi beau parler pour cancaner Non! J'en ai marre Il faut que j'allume ma phare. Je dois accoucher mes mots ouvertement Je ne ferai jamais l'avortement. Pauvre coeur sec Sais-tu ma valeur intrinsèque? Qui t'a menti qu'il y a un coupable innocent Qui t'a dindonné qu'on peut mélanger le lait et le sang?? Attends! Je veux tout dire de toi sans rien m'en réserver Je fais vomir ma plume des lettres qui vont t'énerver. Accepte que je te fais souffrir de tous les

J'ai eu la chance de le rencontrer Il se croyait plus intelligent que Thalès. A tout temps il me faisait des thèses non démontrées J'ai alors refusé tout sur son foutu palmarès. Poche bombée, il se croit puissant Coeur terreux, il se révèle méchant Sans pitié, il mène une vie militaire Sans réflexion ni conscience, il a l'air totalitaire. Visage rhomboïdal et sombre Aucun sourire n'apparaît sous son front toujours en pénombre. Quel type d'animal? Lion, tigre, charognard ou espèce de réptile? Je me perd dans les yeux de cet être inutile Son attitude ne m'a infligé qu'un cadeau lacrymal. Pourquoi il y a les hommes et les fantômes? Vous allez me dire que c'est comme il y a les maladies et leurs symptômes. Mais non! Tout est dû à la méchanceté Et cela n'est que mocheté. Être riche ne signifie pas être omniscient Ce n'est plus être inconscient. Vaut mieux être flexible et sociable Que se faire impeccable. La richesse s'envol

It's hard to understand why and how you are still living When you are passing through life's troubles and thriving For the betterment of your mankind. Ow! It's juggling my mind. Mum said: "Uwo ataco azobona ni uwutavutse" Dad often says: "Hapfa uwavutse" I think my parents say all this philosophically And I, I really understand all their words individually. When I am calm I feel I can be soothed by one psalm But after all, life struggles and comes to betray While I am doing my pray And I miss how to continue well Hitherto, I am forced to tell to earth a farewell. No! Though life is so bad and sour Though it can look like a dirty water to pour I never miss a hope that one day my life will be sweet I never mind coz there is a good life I am going to meet. Underestimate me coz of your power But one day, after this weather of shower I will use you as a towel and write you on a novel And you'll never see me again in my hovel. You are