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Poète de la rue

Ma perle rare

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Plus qu’une mère, plus qu’une sœur Elle m’a fait goûter aux délices d’une vie de valeur. Elle est toujours choyée dans mon petit coeur Elle m'a ranimé, m'a protégé, m'a encouragé même en pleurs. L'appeler ma mère ne serait pas chose folle La magnifier est tout ce qui m'égaie et m'emballe Sa bonté est une lumière qui éclaire mes pas sans cesse Son affection est une vague qui me remue et me hisse. Plus qu’une mère, plus qu’une sœur Elle m’a fait goûter aux délices d’une vie de valeur. Elle est ce vent doux qui souffle dans le matin Et évacue le brouillard qui couvre une montagne d'un avenir incertain. Son sourire tendre fait jaillir des bénédictions Son coeur plein de magnificence asperge l'affection. Elle est cette étoile qui a allumé ma vie comme une brindille Tel le grand astre du ciel, elle a tout fait  pour éclairer toutes mes nuits. Au-delà de l’impossible, elle a mené un combat contre toute sorte d’ennuis Pour que je sois ce petit sot in

Ma venue sur terre

Dans un matin vermeil, je me vois naître. Le soleil s’est précipité à se lever et briller Au-delà de mon village. Les choses et les êtres, Très contents, veulent bien fredonner sans criailler. Le coq s’est mis à chanter son cocorico mélodieux Du silence! J’entends la voix suave d’un rossignol. Heureux d’apparaître dans ce monde très prestigieux Je crie pour changer l’ambiance avant que le chat ne miaule. Des cris d’ [1] impundu retentissent de tous les coins de notre taudis C’est de la fiesta, on est venu chez nous avec des vivres et de l’ [2] urwarwa J’entends les uns dire: dansons, c’est du bonheur chez [3] Bōshírwa! De belles dames viennent féliciter ma mère, suis-je au paradis ? Au fond de ses entrailles, maman me donnait du lait sans cesse Très ému de voir sa belle image, je veux rester et vivre avec elle. Oh ! Je suis heureux de voir cette maison dont l’amour, toujours, me caresse. En me tenant dans ses bras, elle me montre son grand sourir

Je suis un enfant de la rue

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Vous me traumatisez Au lieu de m'apaiser. Vous me chassez et me battez Au lieu de m'accueillir et me dorloter. Vous crachez dans mes yeux Au lieu de me montrer vos cieux. Vous m'appelez un malappris ou un voleur Et vous oubliez que personne ne rit dans la douleur. Je flâne à pieds nus le long des avenues de Bujumbura Tout en quémandant cent francs d'acheter " [1] igitumbura" En me voyant, vous bougonnez car vous êtes pleins d’inimitiés Sans doute, vous n'avez pas dans vos cœurs un petit brin de pitié. Quand vous vous êtes bien rassasiés, Parce que vous vous êtes bien régalés, Vous oubliez même qu'un jour la terre pourra vous avaler. Vous m'appelez tous les noms bizarres Jusqu'à oublier comment est bizarre un cœur avare. Les dimanches, vous vous pavanez avec vos Bibles Et vous chantez Jésus-Christ avec un bon rythme. Dans les églises, vous y enseignez avec une bonne âme Vous y prêchez le secours des démunis et des mis

Où est allé votre amour scolaire?

À l'école, tout se partage Le tableau noir, le banc pupitre et la classe L'ambiance, la fatigue et le courage La réussite, l'échec et la chance. À l'école on a les mêmes valeurs On porte les habits de mêmes couleurs On se salue avec sourire en joies et en pleurs Sur les fesses, on sent les mêmes douleurs. À l'école, on nous enseigne les sciences, les lettres et la morale On y apprend l'amour fraternel et sororal. Même si, souvent, on se se chamaille et on s'humilie On se sourit, on s'embrasse et on se réconcilie. À l'école, l'amour dépasse nos statuts sociaux On s'assied ensemble sans tenir comptzme de nos aspects spéciaux On joue comme des frères et sœurs On a des cœurs pleins de joie et non pas de rancœur. À l'école, on est tellement généreux Un avocat se partage entre cinq, six, voire dix On partage tout, même un petit pain étant très heureux On veut devenir savant, chercheur et érudit. Dieu! Si l

Let's Be Friend Forever

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When I was born I didn’t know I will get friends. But as time goes on, by travelling for studies I’ve got friends like you that I will never forget. Indeed, I address all my thanks to the school Because it gave me friends and acquaintances I want to thank also each and every one here Because you really ensure me That you are good friends and for that we can be called a good generation But not a lost generation Because now, what I can read on your smile Is that you are full of love and fraternity. At the beginning, I thought it is only friendship But now I have concluded that it goes beyond. It’s not only friendship but also a firm brotherhood. Brotherhood is the prop of a good relationship And a good relationship is really a characteristic of a good community. Surely, we are a good generation A generation of intellectuals, hard workers and good thinkers If we’re together here, drinking and eating by smiling and even laughing It is

Je m'engage pour la poésie

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Vivre de la poésie constitue mes oignons Même si certains pensent qu'il est mon péché mignon. Je suis prêt à faire tout ce que je dois Et je sais que je ne m'en mordrai pas les doigts Parce que je ferai des pieds et des mains Afin de ne pas perdre mon chemin. C'est ainsi que devant celui qui m'admire je me rince l'œil Parce que sa personne m'inspire et me tape dans l'œil. Je sais que j’ai la bosse de la poésie Et je ne pourrai jamais laisser ma poésie être absorbée par l’amnésie. Je m'engage de tout faire Pour que mon esprit me fasse faire une affaire Que je dois toujours refaire Sans penser à la défaire. C'est pour cette raison que je rédige des textes d'arrache-pied Parce que je sais que ça sera le pied. Je suis armé jusqu'aux dents Et rien ne me prendra pas le mors aux dents En dépit de ceux qui me disent pauvre poète Tes histoires sont sans queue ni tête. Je m

Un écho d'amour

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Chers poètes non éphémères Ne soyez pas exténuées par ces âmes amères Qui vous découragent comme des fausses commères En vous faisant écouter leurs chansons chimères. Soyez durs plus qu'une roche, serrez bien vos ceintures Nous irons bientôt voir la couleur de notre futur. Chers poètes, laissons la stérilité de ces mots fallacieux Qui viennent nous rendre immobiles comme des êtres inertes. Mettons nos esprits en mouvement, rendons-les audacieux Brisons tous nos mauvais cauchemars, refusons toutes les pertes. Chers poètes, le petit cerveau d'un cancre ou d'un villageois Ne pourra jamais étrangler le coeur d'un poète bourgeois Quoiqu'on soit pauvre matériellement Soyons, sans cesse, riches spirituellement. Pour toute lèvre qui ne rit pas Cherchons à y mettre des éclats de rire Pour toute dent qui mord et déchiquette Cherchons à la réduire au trépas Pour toute langue qui transgresse et moufte Cherchons à la découper par nos sabres versifiées Pour to

Pas de femme, pas de vie

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Me voici, je veux très bien crier Sans m’époumoner, je viens tout dire, je veux  m’écrier Je viens déclarer la valeur de cette belle créature qui peine à notre insu. A travers mes cauchemars et regrets Je viens vous dire tous mes remords et tous mes secrets Pour que cette belle créature retrouve et ressente son issu. Une femme est une créature sacrée, je l’adore Une femme est un cadeau du ciel pour chaque homme, je l’honore. Les femmes sont des anges, sans grossesse ou enceintes Elles supportent les hommes et leurs labyrinthes. Les femmes sont nos grand-mères et nos mères, Nos épouses, nos tantes et nos sœurs Nos cousines, nos nièces et nos belles-sœurs. Pourquoi nous, les hommes, les poussons dans une vie amère? Pour quoi nous les rouons de coups de fouets? Pourquoi nous les considérons comme des jouets? Pourquoi disons-nous qu'elles sont faibles En oubliant comment nos mères étaient fortes Quand elles nous portaient dans leurs entrailles parfaites Pendant plus

Ne méprise personne.

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Ne méprise personne, même un débile L'image de Dieu est indélébile. "Le séjour dans l'eau ne transforme pas un tronc d'arbre en crocodile". Ceci est ton message toi qui te fais un grand homme en oubliant ta vie d'enfance, ta vie misérable qui t'a fait souffrir ou ricaner suivant ton choix. Je vous parle de moi. S'il fallait écrire mon histoire terrible et amère depuis ma création, je commencerais par ces jours de plus que j'ai séjourné dans les entrailles parfaites de ma regrettée maman qui peinait en pensant si je ne suis pas un bébé qui sera un jour accouché. Je continuerai avec ma vie tranchante comme une machette en exil quand je souffrais des maladies de toutes les couleurs sans oublier ma vie nonchalante quand je marchais les pieds nus sur des terres sablonneuses sous le soleil accablant d'Octobre et je mangeais sans me rassasier tous les aliments  sans les laver ou me laver les mains. J'ajouterais ces jours où je gravissais des mo