Mes poèmes

Impatient du joug Mon cœur divague Mon âme se drogue Et mon esprit vogue.                                                                                          Avec la poésie J’écris, je crie et je m’écrie En faisant crier l’encre de ma plume Au rythme de mes rimes Pour déraciner toute amertume Et enraciner toute bonne coutume. Je suis un poète Comme un goète Je fais la magie de la parole En jouant mon rôle. Je suis un auteur J’incarne un orateur et un narrateur. J’ai un cœur qui émet du bruit comme un moteur Pour faire entendre ma pensée qui se juche à une belle hauteur. Ayant apprécié le charisme des poètes Ayant su l’importance de belles têtes Ayant constaté que le Burundi est une terre mère de différents penseurs Ayant remarqué que je suis un ange défenseur Sensibilisateur du courage, de la persévérance et de la patience En enseignant l’espérance, l’outrecuidance et la bienséance Je suis un  penseur qui n’est pas fain

                Je chantais et tu dansais            Je te regardais et tu souriais Le soir, j’ai contemplé le ciel Et je t’ai vue parmi les étoiles. Je te voyais à travers les nuages Car tu étais comme un mage. Ton visage d’un teint vermeil Te fait une fille brillante comme le soleil. Tu es belle comme une hirondelle Tu brilles comme une chandelle.            Je chantais et tu dansais            Je te regardais et tu souriais Tu as un beau visage attrayant D’un aspect d’un paysage verdoyant. Avec ton amour magique Je ne sens rien de tragique. Devant toi ma raison se perd Et mon esprit crée mille et un vers. Devant tes beaux yeux dorés Mes regards ne sont plus égarés. Tu es le miroir qui reflète mon image C’est pourquoi je te rendrai toujours hommage. Tu es l’essentiel de mon moi Tu es une thérapie de mes émois. Avec toi, je suis emporté par des câlins Et j’accepte l’influence de tes mots non malins. C’est toi qui

Un cri de douleur S'est fait entendre sous un ciel sans couleur Où le déshonneur a remplacé l'honneur Et le malheur a jugulé le bonheur. J'ai entendu les uns prier Pendant que les autres étaient entrain de crier En disant: pourquoi mourir sans espoir Pourquoi souffrir sans le devoir. Ces questions m'ont fait beaucoup souffrir Et j'ai pensé à secourir Ces gens qui étaient au point de mourir Mais le comble de malheur est que ça ne m'a pas été facile Parce que moi aussi il m'a fallu chercher un asile. Pourtant j'ai dû crier c'est dommage Car je ne trouvais pas à qui rendre hommage. Là où l'amour et la dignité avaient eu un petit faveur La pitié y est restée sans saveur. Là où il y avait une vie pareille à de belles fleurs Il y a poussé des arbres en épines de pleurs. Je me suis demandé si c'est à cause des esprits démoniaques Que certaines gens de ce monde mènent une vie de maniaques Ou si c

Un monde de fusils et épées Est un monde plein d’épopées C’est pourquoi les guerriers entonnent la guerre en mélopée Alors que les partisans de la paix chantent oui à la paix. Comme l’amour chasse la haine La paix chasse la géhenne. Si je dis que la plus belle lettre de l’alphabet est p C’est que je veux la paix Pour laquelle je vais galoper. Eh bien! La paix donne une ataraxie de l’âme Car elle crée un monde calme et sans drame. La paix répand l’amour et la charité Car elle priorise la fraternité et la solidarité. La paix favorise la vérité et la justice Car elle bâtit un monde sans préjudice. La paix prône la réconciliation et la miséricorde Car dans les états, les sociétés et les familles, elle y met la concorde. Dire oui à la paix est une opinion constructive Car c’est une puissance d’une pensée positive. C’est pourquoi je veux que le monde chante la paix comme refrain Afin d’avoir un monde qui roule sur les roues de joie sans fre

Je voul ais toujours rire sans arrêt Mais maintenant je préfère vivre dans la forêt Où je dialoguerai avec la faune et la flore Car  je ne veux qu’une vie indolore. Mon enfant, ne pense pas que je suis cet homme étourdi Qui a toujours l’air abasourdi Et qui danse au rythme d’une mélodie Conditionnée par les douleurs et maladies. Je suis plutôt cet homme curieux Qui contemple et analyse ce monde sans être furieux. Je suis cet homme éducateur et sensibilisateur De la bienséance, de l’humilité et de la simplicité provenant du créateur. Mon enfant, c’est honteux de se croire plus catholique que le pape Alors qu’en matière du catholicisme, on est encore une pupe. C’est honteux de se croire plus protestant que Luther Alors qu’on a la langue de vipère. C’est honteux de se croire plus intelligent que Dieu Alors qu’on pense et réfléchit comme un enfant endormi dans son pieu. C’est honteux de se croire plus philosophe que Socrate Alors qu’on est

Boshirwa Melchisédeck est un poète burundais fier de son art. Il écourte son nom pour s'appeler  Boshir Melcky. Il est venu au monde Vendredi le trentième jour du mois de Juillet de l’an 1993  à la colline Ruhuni de la commune de Gisuru de la province de Ruyigi du Burundi. En 2000, il a commencé l’école primaire de Nyabitare. En 2007, il a été admis à l’école secondaire au Petit Séminaire de Dutwe pour le cycle inférieur  et en 2011 au Lycée Saint Joseph de Rusengo pour le cycle supérieur où il a commencé à faire son art poétique. En 2015, il a commencé ses études universitaires à l’Université du Burundi dans l’Institut pour la Pédagogie Appliquée dans le département d’Anglais. A part son florilège de ses œuvres poétiques en Français ( La poésie est mon art et mon pactole ), il est l’auteur de quatre autres œuvres dont deux pièces théâtrales en Français ( L’amour triomphé et Un matricide et le suicide ) et une autre en Anglais ( The Danger of Witchcraft ) ainsi que son