Pas de femme, pas de vie

Me voici, je veux très bien crier
Sans m’époumoner, je viens tout dire, je veux  m’écrier
Je viens déclarer la valeur de cette belle créature qui peine à notre insu.

A travers mes cauchemars et regrets
Je viens vous dire tous mes remords et tous mes secrets
Pour que cette belle créature retrouve et ressente son issu.

Une femme est une créature sacrée, je l’adore
Une femme est un cadeau du ciel pour chaque homme, je l’honore.
Les femmes sont des anges, sans grossesse ou enceintes
Elles supportent les hommes et leurs labyrinthes.

Les femmes sont nos grand-mères et nos mères,
Nos épouses, nos tantes et nos sœurs
Nos cousines, nos nièces et nos belles-sœurs.
Pourquoi nous, les hommes, les poussons dans une vie amère?
Pour quoi nous les rouons de coups de fouets?
Pourquoi nous les considérons comme des jouets?

Pourquoi disons-nous qu'elles sont faibles
En oubliant comment nos mères étaient fortes
Quand elles nous portaient dans leurs entrailles parfaites
Pendant plusieurs jours de douleurs insupportables
Avec des nuits sans sommeil et de larmes intarissables?

Sans femmes, nous les hommes, ne serions pas nés
La belle vie serait réservée aux fantômes de visages chiffonnés
La terre serait un mausolée d’esprits d’une mocheté innée.

J'ai marre de la vie dure des femmes
Une vie  brûlante comme une flamme
Une vie de haine, de violence et de stigmatisation
Une vie de nonchalance, d'humiliation et de manipulation.

Je suis brûlé par les pleurs de ces femmes torturées,
Je suis courroucé par l’isolement de ces femmes mal adorées.
Je cherche l’ataraxie de leurs âmes sans châtiment
Le respect de leurs corps sans enjôlement.
Je veux les revoir sourire élégamment et gentiment
Je veux les revoir avec leurs visages clairs et charmants.

Quand une femme est triste
Mon ventre est enflé de tristesse.
Quand une femme est joyeuse, mon corps est plein de liesse
Mon cœur se remplit de joie, il court en suivant sa piste.

A travers les mots majestueux de ce poème
Je veux arrêter tout ce qui terne l’image des femmes.
Je ne veux que chaque femme soit comme un arbre au bord d'une rivière
Je veux qu'elle soit aguichante telle une belle fleur
Afin qu’elle ait un goût de de sa bénédiction et qu’elle fasse bien sa prière
Sans se perdre dans un monde de coups de pieds ou de poings, de gifles et de pleurs.

Je ne mépriserai jamais ma femme
Je ne voudrai point qu’elle ait une vie sans charme
Je pourrais la pousser à perdre toute son envie.
Alors que j'ai découvert que pas de femme, pas de vie.
Ne m’appelez pas un féministe
Appelez-moi plutôt un humaniste.

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