Ma venue sur terre
Dans un matin vermeil, je me vois naître. Le soleil s’est précipité à se lever et briller Au-delà de mon village. Les choses et les êtres, Très contents, veulent bien fredonner sans criailler. Le coq s’est mis à chanter son cocorico mélodieux Du silence! J’entends la voix suave d’un rossignol. Heureux d’apparaître dans ce monde très prestigieux Je crie pour changer l’ambiance avant que le chat ne miaule. Des cris d’ [1] impundu retentissent de tous les coins de notre taudis C’est de la fiesta, on est venu chez nous avec des vivres et de l’ [2] urwarwa J’entends les uns dire: dansons, c’est du bonheur chez [3] Bōshírwa! De belles dames viennent féliciter ma mère, suis-je au paradis ? Au fond de ses entrailles, maman me donnait du lait sans cesse Très ému de voir sa belle image, je veux rester et vivre avec elle. Oh ! Je suis heureux de voir cette maison dont l’amour, toujours, me caresse. En me tenant dans ses bras, elle me montre son gra...