Je suis un enfant de la rue
Vous
me traumatisez
Au lieu de m'apaiser.
Vous me chassez et me battez
Au lieu de m'accueillir et me dorloter.
Au lieu de m'apaiser.
Vous me chassez et me battez
Au lieu de m'accueillir et me dorloter.
Vous
crachez dans mes yeux
Au lieu de me montrer vos cieux.
Vous m'appelez un malappris ou un voleur
Et vous oubliez que personne ne rit dans la douleur.
Au lieu de me montrer vos cieux.
Vous m'appelez un malappris ou un voleur
Et vous oubliez que personne ne rit dans la douleur.
Je
flâne à pieds nus le long des avenues de Bujumbura
Tout en quémandant cent francs d'acheter "[1]igitumbura"
En me voyant, vous bougonnez car vous êtes pleins d’inimitiés
Sans doute, vous n'avez pas dans vos cœurs un petit brin de pitié.
Tout en quémandant cent francs d'acheter "[1]igitumbura"
En me voyant, vous bougonnez car vous êtes pleins d’inimitiés
Sans doute, vous n'avez pas dans vos cœurs un petit brin de pitié.
Quand
vous vous êtes bien rassasiés,
Parce que vous vous êtes bien régalés,
Vous oubliez même qu'un jour la terre pourra vous avaler.
Vous m'appelez tous les noms bizarres
Jusqu'à oublier comment est bizarre un cœur avare.
Parce que vous vous êtes bien régalés,
Vous oubliez même qu'un jour la terre pourra vous avaler.
Vous m'appelez tous les noms bizarres
Jusqu'à oublier comment est bizarre un cœur avare.
Les
dimanches, vous vous pavanez avec vos Bibles
Et vous chantez Jésus-Christ avec un bon rythme.
Dans les églises, vous y enseignez avec une bonne âme
Vous y prêchez le secours des démunis et des misérables
Et l'amour du prochain fait bien tourner vos langues.
Mais quand il est temps de donner, au moins, une mangue
Vous marchez les mains bien cachées dans vos vestes
En oubliant comment la famine m'infeste.
Et vous chantez Jésus-Christ avec un bon rythme.
Dans les églises, vous y enseignez avec une bonne âme
Vous y prêchez le secours des démunis et des misérables
Et l'amour du prochain fait bien tourner vos langues.
Mais quand il est temps de donner, au moins, une mangue
Vous marchez les mains bien cachées dans vos vestes
En oubliant comment la famine m'infeste.
Vous
me regardez avec des yeux d'un fauve
Alors que je croyais que votre regard me sauve.
Vous m'ignorez et m'appelez ce que vous voulez
Croyant que votre joie sera, sans doute, infinie.
Vous oubliez cet endroit où vous allez, bientôt, débouler
Là où personne d'entre vous n'usera de sa puissance ou de son génie.
Alors que je croyais que votre regard me sauve.
Vous m'ignorez et m'appelez ce que vous voulez
Croyant que votre joie sera, sans doute, infinie.
Vous oubliez cet endroit où vous allez, bientôt, débouler
Là où personne d'entre vous n'usera de sa puissance ou de son génie.
Vous
m'abhorrez parce que je suis sans abri
Vous me laissez bien manger vos débris
Et ça vous plaît car je suis enfant de la rue
Je suis sauvage, je n'ai pas besoin d'être secouru.
Vous me laissez bien manger vos débris
Et ça vous plaît car je suis enfant de la rue
Je suis sauvage, je n'ai pas besoin d'être secouru.
Méfiez-vous!
Je suis dans la rue parce que je suis orphelin
Je dors dans des caniveaux parce que chez nous il n'y a plus de lopins
Je suis rongé par la famine du matin au soir
Parce que ma marâtre a rendu ma vie chose sans gloire
Je suis un enfant de la rue non pas par choix
Mais parce que la vie m'a fait porter cette croix.
Je suis un enfant de la rue parce que je ne l'ai pas désiré
Je suis enfant de la rue parce que mes parents ont été distraits.
Je dors dans des caniveaux parce que chez nous il n'y a plus de lopins
Je suis rongé par la famine du matin au soir
Parce que ma marâtre a rendu ma vie chose sans gloire
Je suis un enfant de la rue non pas par choix
Mais parce que la vie m'a fait porter cette croix.
Je suis un enfant de la rue parce que je ne l'ai pas désiré
Je suis enfant de la rue parce que mes parents ont été distraits.
Chers
amis, personne ne choisira de pleurer
Alors qu'il a mille et une raisons de rire
Personne ne choisira de galérer
Alors que sa vie lui pousse à sourire.
Alors qu'il a mille et une raisons de rire
Personne ne choisira de galérer
Alors que sa vie lui pousse à sourire.
Derrière
nos vies, il y a des histoires
Et dans nos histoires, il y a des déboires.
Le saviez-vous? Le futur nous réserve des surprises
Sachez que ce n'est pas moi qui ai voulu que la vie me scandalise.
Et dans nos histoires, il y a des déboires.
Le saviez-vous? Le futur nous réserve des surprises
Sachez que ce n'est pas moi qui ai voulu que la vie me scandalise.
Si
vous voulez, traitez-moi avec amour
Car on ne sait jamais, peut-être que demain c'est votre tour.
La preuve en est qu'un riche est devenu pauvre
Non pas par mégarde mais parce que la vie navre.
Car on ne sait jamais, peut-être que demain c'est votre tour.
La preuve en est qu'un riche est devenu pauvre
Non pas par mégarde mais parce que la vie navre.
Je
suis un enfant de la rue, mais j'ai l'espoir
Des êtres de bonne foi voudront, un jour, changer mon histoire.
J'éclaterai de rires comme un sot se léchant une saucisse
Je bénirai le Seigneur mon Créateur sans aucun jocrisse.
Des êtres de bonne foi voudront, un jour, changer mon histoire.
J'éclaterai de rires comme un sot se léchant une saucisse
Je bénirai le Seigneur mon Créateur sans aucun jocrisse.
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