Ma source de vie

Maman, plus de neuf mois dans ton sein
Toujours sans aucun souci comme un saint
Mon séjour y a été sans climat malsain.

Maman, j’ai été en retard pour arriver sur ce monde
Et tu n’as pas perdu l’espoir qu’un jour tu  me mettras au monde sans rien d’immonde.
Un certain Vendredi, le trentième jour du mois de Juillet de l’an mil neuf cent quatre-vingt treize, tu as été obligé de sourire
Car tu étais plein de plaisir
En me voyant venir.
Ce jour-là, tout le monde était heureux et chantait
Car c’était la naissance de Boshir Melcky, Poète Burundais.

Maman, Ma Très chère Maman, je prends ce temps opportun pour te de dire merci
Toi qui m’as porté dans ton sein sans aucun souci.

Même si j’y ai séjourné plus de neuf mois
Tu es restée sans émois.
Tu as accepté toute souffrance et tu n’as pas eu peur de cette géhenne
Car j’étais un lourd fardeau pour toi et tu es restée sans aucune peine.

Je commence par te demander pardon pour toutes les fois où je t’ai causé d’ennuis, de tentations ou de colère à cause de mon ingratitude
Pour toutes les fois où j’ai passé outre tes conseils par ignorance, par mégarde ou par ma mauvaise attitude
Pour toutes les fois où j’ai été ta charge en  plénitude.

Tu m’as montré une  grande amitié d’une belle mère
Tu m’as  montré un amour de qualité sans tenir compte de mes défauts car tu ne voulais pas que j’aie une vie amère.

Je prends ce temps amène pour te faire mes éloges
Pour exprimer mes sincères remerciements en te louant et en te chantant car je te dois les hommages
Toi qui as accepté que je vienne sur la terre
Toi qui es différente de ces méchantes mamans qui avortent, toi qui m’as montré un grand amour raison pour laquelle je ne peux pas me taire
Toi qui m’as tout donné pour que je sois tranquille
Toi qui m’as tout donné pour que ma vie brille
Toi dont l’amour m’émoustille.

Je ne vois pas comment évaluer ta valeur car tu as une valeur supérieure à toute sorte de monnaie
Tu as une valeur supérieure à toutes les bonnes choses que le monde connaît.
Tu mérites une médaille d’or
Tu mérites une belle place au paradis et plus encore
Tu mérites l’éternité de ton cœur, de ton âme et de ton corps.

Tu mérites le respect supérieur à celui des héros
Car tu n’as pas accepté que ma vie soit multipliée par zéro.
Tu mérites la grâce égale celle de la Vierge Marie
Tu mérites la bénédiction et la grâce en série et en kyrie
Car tu as su comment on traite un enfant avec élégance
Tu as su comment on élève un enfant avec magnificence.

Je ne trouve pas assez de mots pour bien exprimer mes remerciements
Parce que tu m’as élevé tendrement et gentiment
Je ne vois pas ce que je peux te donner afin que tu sois satisfaite
Mais seulement, que rien ne t’inquiète.
Je supplierai toujours mon Dieu pour qu’Il te bénisse et je te le jure que je t’aime
Et tu es toujours au tréfonds de mon âme.


Merci ma maman
Je te dois un amour et un respect inconditionnels et je te promets, je t’écrirai dans un roman.


_Boshirwa Melchisédeck

Boshir MelckyPoète Burundais
Contactboshirmelcky@gmail.com (Email)
               Boshir Melcky (Facebook)
               BoshirPoet (Twitter)
               Poète Burundais (Instagram)
               +25776333553 (Téléphone et WhatsApp)
                +25761623676 (Téléphone)

Bloghttp://boshirmelcky.blogspot.com

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Où est allé votre amour scolaire?

La poésie au Burundi

Ma perle rare