Je me souviens de ma Mère
Je
me souviens de ma Mère
Elle
qui ne voulait pas que j'aie une vie amère.
Je
me souviens de ses bonnes actions
De
ses mots doux pleins d'affections
De
son grand sourire qui calmait parfois ma colère
De
son courage malgré n'importe quelle galère
De
sa simplicité, de sa courtoisie, de son humilité et de sa magnificence
Et
surtout de son grand amour digne de récompense.
Je
me souviens qu'un jour, elle m'avait dit qu'à l'heure imprévue
Elle
pourra partir pour un autre monde
Un
monde où l'on mène une vie sans revue
Un
monde où il n'y a rien d'immonde.
Et
voilà qu'elle est partie
Avant
que je lui fasse la contrepartie
De
tout ce qu'elle avait fait pour moi
Et
cela me cause un grand émoi.
Je
me souviens et je me rappelle
Que
dans la chapelle
Derrière
sa dépouille mortelle
Qui
allait être ensevelie,
Très attentif à l’homélie
Très attentif à l’homélie
Un
seul mot que je n’oublierai jamais est apparu dans mon esprit
Et
rempli du Saint-Esprit
Je
compris que les morts auront la vie éternelle
Et
que moi, j’aurai encore les amours maternelles.
Je
me souviens qu'en cours du chemin vers le cimetière
Rien
ne s’entendait que de belles chansons qui accompagnaient la prière.
J'ai
vu une ribambelle de personnes
Renfrogner
leurs visages qui frissonnent
Et
essayer de forcer leurs lèvres pour adresser à Dieu leurs patenôtres
Pour
le compte de ma Mère
Et
dès lors j'ai compris que Maman n'était pas seulement la nôtre
Mais
qu'elle appartenait aux différentes personnes de la terre.
Je
me souviens qu'au tombeau, sol sacré pour les os et les âmes
Je
suis resté calme sans blâme
Parce
que je gardais ma foi en Dieu qui as accueilli son âme.
Mais
pendant ses funérailles
Moi,
enfant de ses entrailles
J'ai
dû pleurer à chaudes larmes
Parce
que c’est à ma Mère que j'avais gardé mes armes.
Oui !
Maman est disparue
Mais
je ne serais jamais un enfant de la rue
Plutôt
je resterai Poète de la rue.
Elle
m'a enseigné comment vivre, comment me comporter
C'est
pourquoi mourir ou vivre, je vais les supporter
Et
je suis sûr que rien ne pourra pas m'emporter
Car
elle m'a bien dit qu'à son absence Dieu pourra me réconforter.
C'est
moi qui le dis
Maman
est au Paradis
Et
je sais qu'elle entend tout ce que je dis.
Cela
n'est plus un mensonge
Car
elle apparait souvent dans mes songes.
Je
me souviens de ma mère
Elle
qui cherchait à ce que ma vie soit définie dans un bon repère.
J'irai
la rencontrer aux cieux
J'irai
la remercier pour son amour précieux.
Je
me souviens d'elle
Un
jour j'irai la rencontrer au ciel.
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