Je souffre de ta gourmandise


Donner un œuf
Pour avoir un bœuf.
Voilà ce qu’il te faut pour être appelé un sage
Et par là tu auras toujours le courage
D’aider ceux qui sont en difficulté
Et tu seras satisfait de ce bienfait que tu auras exécuté.

Je le dis bel et bien que dans la vie nous avons besoin des amis
Des amis qui ne seront plus nos ennemis
Mais des amis qui nous aideront à vivre heureux
En présence de ce qui est pernicieux et dangereux.

Oui. Malgré la pauvreté
On peut mener une vie heureuse avec fermeté
Grâce à des amis et des connaissances
Avec qui on s’est connu avant, pendant ou après la naissance.

Je prends ce temps amène
Pour remercier toi qui as ébahi toute personne qui me malmène
En me prêtant la main
Pour que je continue mon chemin
Quand on m’a infligé une punition de travailler sans manger
Parce qu’on voulait que la famine continue à me ronger
Pour que je périsse et que je ne continue pas à bouffer une petite somme
Que je reçois à peine moyennant un grand cri d’un homme
Un homme instruit sans d’autre titre honorifique que son intelligence
Un homme intellectuel qu’on traite avec méchanceté et négligence.

Un grand merci à toi, mon ami d’un cœur plein de fraternité.
Mon souhait est que tu sois pour l’éternité !
J’avais faim et tu m’as donné à manger, j’avais soif tu m’as donné à boire
Parce que tu savais bien ce qu’est le déboire.

Eh bien… Jusqu’à cette heure-ci j’ai une question qui me trouble et m’hébète
Jusqu’à ce que je risque de perdre la tête.
Je me demande pourquoi il y a des gens qui veulent monopoliser tout à leur faveur
Sans penser que bien vivre au détriment des autres ne procure aucune vie de saveur.
Je ne comprends pas pourquoi il y a des gens qui pensent que les autres peuvent ne pas manger pour  vivre
En retenant la petites revenues de leurs inférieurs et par là ils se goinfrent et s’enivrent
Au détriment de ces démunis qui baillent à cause de la famine
Alors qu’eux ingurgitent de grandes portions de meurette de sardines
Appétissantes et assaisonnées d’ingrédients délectables
Mais ce qui est étonnant, ils restent insatiables.

Mes intestins réclament toujours de la nourriture
Sans savoir que les puissants veulent les voir en pourriture.
Quand je leur donne de l’eau que j’obtiens à peine
Ils me poussent dans une grande géhenne
Car ils me causent des maux de ventre
Et par conséquent je manque de force pour crier haut et si fort
Pour qu’un bienfaiteur ou quelqu’un d’autre
Qui ait pitié de moi en me voyant entre l’agonie et la mort
Puisse me secourir
Avant que je puisse bien mourir.

C’est honteux et c’est tellement lacrymal
De ne pas savoir ou penser qu’on fait du mal
En considérant le partage équitable de ce qu’on a comme un lourd fardeau
Alors que l’amour envers les autres est l’un des plus beaux cadeaux
Que chacun devrait donner facilement
A cœur heureux et docilement.

Mon Dieu, je veux que tu changes le cours normal des choses
Et j’assisterai avec un grand sourire au spectacle de métamorphose
Où celui qui se croit supérieur
Se verra devenir inférieur.

Monsieur ou Madame, je t’ai tout dit sauf rien
Mais je sais que tu m’as considéré comme un vaurien
Pourtant, sache que je peux te conseiller
Jusqu’à pousser ton âme et ton esprit à s’éveiller
Pour que tu saches le bien à faire et le mal à éviter
Et par là tu auras toujours soif de m’inviter
Afin de me demander un ça ne va pas.
Malheureusement je doute que je puisse échapper au trépas
Qui m’attend dans ces jours où je travaille sans manger
Dans ces jours où la famine ne cesse pas de me ronger

Seulement, j’aimerais te dire que je souffre de ta gourmandise
Et que ma vie risque de se gâcher car ma douleur famélique s’attise.
Tu ne sais pas que ma vie est difficile comme le combat entre Dieu et Satan
Et tu me traites comme un charlatan.
Tu ne sais pas ce qu’est un amour réciproque
Et voilà que tu m’obliges de mener une vie d’équivoque

Un sage m’a dit qu’un homme généreux
Et le seul qui est onéreux
Le seul qu’il faut respecter, prôner, valoriser et faire connaître
Sans penser à  le méconnaître
Moi aussi j’aimerais te dire cela
Avant que tu sois appelé au jugement de l’Au-delà
Où tu seras jugé de tes mauvaises actions
Jusqu’à te rendre compte que tu mérites des malédictions.

Ecoute! Je suis la voix de ce démuni à qui on attribue toute cause de l’épopée
Je suis la voix de cet intellectuel intelligent maltraité comme une poupée
Je suis la voix de ces gens victimes de ce qu’ils ne savent pas comme moi
Je suis une panacée d’angoisse de toute personne qui a des émois

Sache que la famine est un fléau ultime
Et n’ajoute pas encore le drame au drame en punissant injustement ce démuni intellectuel qu’on déprime et qu’on sous-estime
Ce démuni intellectuel qui est mon ami intime.

Je suis celui qui façonne les poèmes
Et  je t’adresse ce poème
Parce que j’ai un problème
Et n’oublie jamais que je t’aime.

Mais la grande partie de mon cœur est occupé par mon ami le bienfaiteur
Lui seul qui sera toujours à la hauteur
Car il a un cœur d’or
Et son cœur est vraiment d’un beau décor.

Franchement parlant, je souffre de ta gourmandise
Et la colère me brise.

 Sache que c'est la vérité
Car je t'ai tout dit avec sincérité.

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