L'école







Quand je pense à l’école, je pense seulement à ces bâtiments ;
Mais aussi je pense aux connaissances qu’on acquiert avec plaisir et gentiment.

Quand je pense à l’école, je pense à ce de prestige ;
Qui est comme un bel arbre dont on arrose les racines tout en protégeant sa tige ;
Pour qu'il donne des fruits magnifiques ;
Qui seront par après prolifiques.

Oui. L'école est un lieu du savoir ;
Je ne lui dirai jamais au revoir.
Je la conterai et raconterai en contes et en paraboles ;
Car elle est mon pactole.
C’est pour cette raison que je déclame sa splendeur ;
Pour proclamer sa grandeur.

L’école m'a accueilli dès le bas âge ;
Et elle a paré mon petit visage ;
De la joie et de la jouissance ;
Parce que grâce à elle j'allais acquérir des connaissances.

Elle m'enseigne comment travailler avec courage
Et elle me fait grandir au milieu de mes frères et sœurs sans haine ni rage
En m'inculquant un amour purement fraternel
Un amour que je déclare éternel
Parce que, grâce à elle, j'ai eu des amis
Qui ne seront plus mes ennemis.

Sans école le monde serait drôle
Et chacun n'aurait et ne saurait pas son rôle.
Certes, sans elle il n’y aurait pas d'élèves, d'étudiants, d'éducateurs ni de professeurs
Sans oublier leurs prédécesseurs et précurseurs.
Sans elle il n'y aurait pas d'infirmiers ni de  docteurs
Sans oublier des peintres et sculpteurs.
Sans elle il n'y aurait pas de maçons, de charpentiers ni d’informaticiens
Sans oublier des officiers, des mécaniciens, des techniciens et électriciens.
Sans elle il n'y aurait pas de musiciens, de médecins ni de spécialistes.
Sans oublier des écrivains et des journalistes
Sans elle il n'y aurait pas de juges ni de magistrats
Sans oublier les procureurs et les avocats.
Sans elle il n'y aurait pas de romanciers, de dramaturges ni de poètes
Sans oublier les prêtres, les pasteurs et les prophètes.

L'école est comme la boussole qui orientera ma vie
Raison pour laquelle je lui rendrai gloire jusqu’à la survie.
Oui. Je suis prêt à lui rendre gloire
En racontant sa belle histoire
Pour faire triompher sa victoire.
C'est pourquoi chaque fois je la chante
Parce qu’avec elle rien ne me tourmente.

En dépit de n'importe quel leurre
Je ne l'abandonnerai pas parce que c'est avec elle que je ferai mon beurre.
Je dirai toujours à ma plume
De lui écrire des vers en rime
Que je scanderai comme ses hymnes en rythme.

Elle est au tréfonds de mon âme

C'est pourquoi je lui dédie ce poème

Boshir Melcky, Poète Burundais

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