Maman, je t'attends avec espoir

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Maman, toujours en deuil
Je suis soulevé par un treuil
Qui me jette là où personne ne me dira
Mon fils, un jour Dieu te bénira;
Sois patient et intrépide
Et jamais ne trépide.

Je ne trouve pas qui d'autre pourrait me secourir
Comme tu le faisais pour que je ne puisse pas mourir.

Maintenant je ne vois que l'éclipse du soleil
Et chaque nuit je souffre du trouble du sommeil
Parce que tu apparais toujours dans mes rêves
A tel point que je pleure sans trêve.
Dieu! J’ai perdu une personne d'efficacité
Celle qui travaillait chaque jour pour que j'aie digne de félicité.

O Maman! Est-ce que tu as vu mes pleurs
Quand j'ai déposé de belles fleurs
Sur ta tombe vénérable
D'une valeur incomparable?

Maman, écoute-moi ton fils dévoué
Et souviens-toi de l'amour que tu m'as voué.
Maintenant je pleure à chaudes larmes
Car je vois la misère fourbir ses armes.
Devant toi je me prosterne
Car je veux que tu essayes d'arrêter tout ce qui me consterne.

Quand je me souviens de tes belles paroles berceuses
Et surtout tes bénédictions gracieuses
Les larmes coulent dans mes yeux comme les eaux de ruissellement
Car je souffre de ton absence tellement.
Je ne pense pas à un avenir précieux
Car tout est devenu pernicieux.

Je suis maintenant bourrelé de remords
Mais je sais que je te reverrai encore
Quand tu auras vaincu la mort
Raison pour laquelle j'espère que bientôt tu retourneras
Car si tu ne reviens pas ton absence me détournera
De la paix et de la joie que j'avais avec toi
Sous notre petit toi.

Je t'attends avec espoir
Tôt ou tard j’espère que je pourrai te revoir.

_Boshirwa Melchisédeck

Boshir Melcky, Poète Burundais
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